Bâti en 1735 par Jacqueline de Piedoue de Nerval, veuve de Michel d’Hermerel (écuyer du Roi Louis XV, Seigneur de La Ferrière et de Vaux-sur-Aure, Vicomte de Bayeux et Maire de Bayeux), il fut acquis dès 1749 par Pierre Jacques Matthieu Moisson d’Urville et devint, de 1760 à 1789, un point de ralliement pour tous les amoureux des plantes grâce à son fils, le botaniste Gabriel Moisson de Vaux.

Ami de Jussieu, Buffon et Linné, il créa au château de La Ferrière un jardin exotique que l’on venait admirer de la France entière. C’est à lui que l’on doit la plantation du fameux « arbre de la Liberté » à l’ombre de la Cathédrale de Bayeux, en 1797.

Ce platane prodigieux est d’ailleurs le frère jumeau de plusieurs platanes du parc du château de La Ferrière, où l’on peut encore les admirer aujourd’hui…

Physiocrate et philanthrope, Moisson de Vaux est choisi par les Révolutionnaires pour présider le Directoire de Bayeux. Il sera ensuite nommé Maire de Caen.
Ses deux enfants lièrent leurs destins à l’Empire : Michel, titré baron de Vaux, fut intendant de la Reine Hortense de Beauharnais ; Louise épousa le marquis Bazin de Bezons, fils d’un Maréchal de France. Son petit-fils, Amédée Ferdinand, épousa en 1822 la fille de la célèbre Thérésa Tallien dite « Notre Dame de Thermidor ».

A la Restauration, le château fut redécoré par le Vicomte Toustain de Richebourg, historien et ami de Viollet-le-Duc, qui tripla la surface du parc, réaménagea la totalité du village pour les intégrer aux vastes perspectives d’un parc à l’anglaise.

 

En 1870 le château de la Ferrière passa au Baron Alfred Issaverdens, homme de confiance d’Ismaël Pacha, Khédive d’Egypte dont il organisait les séjours à Paris…

Il fut ensuite acheté en 1917 par la famille Bauer. Pendant la seconde guerre mondiale, le château fut réquisitionné par l’armée allemande. Le 7 Juin 1944, les allemands s’enfuirent, laissant la place aux alliés puis aux Sœurs Bénédictines de Caen, dont le couvent venait d’être anéanti sous les bombardements. Elles l’acquirent fin 1944 et y demeurèrent jusqu’en 1958, fabricant du chocolat. Le château devint ensuite une école de rééducation L’Adapt.

Il est depuis 2007 redevenu une propriété familiale et ses propriétaires, avec patience et passion, la restaurent pour lui rendre sa beauté d’origine.

Bâti en 1735 par Jacqueline de Piedoue de Nerval, veuve de Michel d’Hermerel (écuyer du Roi Louis XV, Seigneur de La Ferrière et de Vaux-sur-Aure, Vicomte de Bayeux et Maire de Bayeux), il fut acquis dès 1749 par Pierre Jacques Matthieu Moisson d’Urville et devint, de 1760 à 1789, un point de ralliement pour tous les amoureux des plantes grâce à son fils, le botaniste Gabriel Moisson de Vaux.

Ami de Jussieu, Buffon et Linné, il créa au château de La Ferrière un jardin exotique que l’on venait admirer de la France entière. C’est à lui que l’on doit la plantation du fameux « arbre de la Liberté » à l’ombre de la Cathédrale de Bayeux, en 1797.

Ce platane prodigieux est d’ailleurs le frère jumeau de plusieurs platanes du parc du château de La Ferrière, où l’on peut encore les admirer aujourd’hui…

Physiocrate et philanthrope, Moisson de Vaux est choisi par les Révolutionnaires pour présider le Directoire de Bayeux. Il sera ensuite nommé Maire de Caen.
Ses deux enfants lièrent leurs destins à l’Empire : Michel, titré baron de Vaux, fut intendant de la Reine Hortense de Beauharnais ; Louise épousa le marquis Bazin de Bezons, fils d’un Maréchal de France. Son petit-fils, Amédée Ferdinand, épousa en 1822 la fille de la célèbre Thérésa Tallien dite « Notre Dame de Thermidor ».

A la Restauration, le château fut redécoré par le Vicomte Toustain de Richebourg, historien et ami de Viollet-le-Duc, qui tripla la surface du parc, réaménagea la totalité du village pour les intégrer aux vastes perspectives d’un parc à l’anglaise.

En 1870 le château de la Ferrière passa au Baron Alfred Issaverdens, homme de confiance d’Ismaël Pacha, Khédive d’Egypte dont il organisait les séjours à Paris…

Il fut ensuite acheté en 1917 par la famille Bauer. Pendant la seconde guerre mondiale, le château fut réquisitionné par l’armée allemande. Le 7 Juin 1944, les allemands s’enfuirent, laissant la place aux alliés puis aux Sœurs Bénédictines de Caen, dont le couvent venait d’être anéanti sous les bombardements. Elles l’acquirent fin 1944 et y demeurèrent jusqu’en 1958, fabricant du chocolat. Le château devint ensuite une école de rééducation L’Adapt.

Il est depuis 2007 redevenu une propriété familiale et ses propriétaires, avec patience et passion, la restaurent pour lui rendre sa beauté d’origine.